25 janvier 2010
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Trois hors-la-loi, trois renégats, trois cow-boys sans foi ni loi n'hésitent pas à renier leur origine commune en délaissant
leurs montures habituelles pour des vélos à pneus fins et guidons coudés. Une équipée sauvage sur les routes de campagne, filant comme l'éclair vers un improbable destin...
VTT passion présente :
Allez, ça c'est juste pour rigoler un peu... et jouer avec Photoshop. Dimanche matin, cette sortie route était tout ce qu'il y a de plus sérieux : un bon décrassage matinal en compagnie de A Donf
(l'homme au VTT) et de Sergio (l'homme à la Winchester).
Alors que le jour est à peine levé, je file vers Pluvigner pour rejoindre le premier puis vers Bieuzy pour faire la jonction avec le second. Deux "route" et un collector Sunn avec les
bandes de roulement bien usées et "(patron !) une bonne pression" dans chaque pneu. Même si le Sunn a joué à l'élastique de temps à autre dans les bosses, la sortie s'est faite à une allure
plutôt régulière et soutenue. De retour à Meucon, je décide de m'offrir une boucle supplémentaire en raccompagnant un moment mes deux équipiers du jour, histoire d'atteindre un total à trois
chiffres sur mon compteur. Une dernière petite satisfaction, après celle d'avoir bien roulé ce matin... avec deux de mes futurs adversaires en coupe de Bretagne !
Hum hum, ça va flinguer début mars à Sévignac !
3 mai 2009
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16:53
Départ de Meucon à 7 h 30 ce dimanche matin, direction Grand-Champ avec deux routiers du club. J'ai en effet décidé de sortir mon Scott pour cette rando que je fais
habituellement à VTT.
8 h : je vérifie l'heure car je n'ai jamais vu aussi peu de monde à un départ de randonnée VTT. Les guidons tordus sont en revanche en grand nombre. Trois autres collègues de club
se joignent à nous mais il faut attendre tous leurs copains des clubs alentour, "c'est mieux d'être plusieurs". Finalement, vers 8 h 30, on doit donc bien être 50 à prendre (enfin)
le départ. Départ canon, je n'ai pas affaire à des rigolos de la manivelle. Le groupe s'étire mais forme quand même une sacrée masse sur les petites routes. C'est très dangereux et certains
automobilistes ont quelques frayeurs. Moi-même, embarqué par inadvertance dans un relais sur une route viroleuse, je fais un écart brutal sur la droite pour éviter une voiture qui arrive en face
(j'entends gueuler derrière et un type vient me faire la morale... ça ne rigole pas, mais il est vrai que rouler en peloton demande de l'expérience et de la prudence).
Le peloton se scinde en deux et je me retrouve aux avant-postes. Bien que rapide, la moyenne me va tout-à-fait. Sur une relance, un meuconvelo explose sa roue arrière (quand je disais que ça
ne rigolait pas dans le monde des guidons tordus !). Rayon cassé, la Mavic part en huit. J'appelle les autres mais le gars me dit de laisser tomber (je pense aussitôt à ces films de guerre :
"arrggll, pars, laisse-moi crever... bonne chance... arrggll !"). De retour dans le groupe, on me dit : "on ne pouvait rien pour lui"... Gloups, on ne s'assure même pas que le collègue a un
téléphone pour appeler de l'aide ? A 34 km/h de moyenne, notre train bariolé absorbe quelques randonneurs isolés, voire des groupes. C'est ainsi que l'on retrouve le club d'Arradon,
dont Bruno56 ("Monsieur VTTrando") qui file à bonne allure sur son vélo de Fitness. On terminera la rando ensemble.
Une sortie bien agréable car j'avais la forme, mais qui aurait tourné à l'ennui dans le cas contraire. Le seul intérêt de cette virée sur route était en effet son côté sportif, rien à
voir avec le côté ludique et convivial des sorties organisées à VTT. Bilan kilométrique : 107 km, dont 81 pour la rando.
(Merci à Bruno pour la trace du parcours et les photos)
18 août 2008
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Que faire quand une réunion de famille dans les Côtes-d'Armor, côté Manche, vous éloigne de toute perspective de vélo durant le week-end du 15 août ? Rien de plus simple : faire le
déplacement à vélo ! Ce vendredi matin, j'enfourche donc mon Scott, direction Tonquédec, à une
vingtaine de km de la magnifique Côte de Granit Rose.
Le projet de cette traversée bretonne aurait d'ailleurs pu rapidement tourner court puisqu'à hauteur de Locminé, je constate que le flou que je ressents à l'arrière du vélo depuis mon
départ est dû à un voile assez important de la roue. Je poursuis quand même mon parcours mais au fil des kilomètres, le vélo commence à être franchement instable et je me rends compte que mes
rayons sont très détendus. Trois d'entre eux sont même carrément desserrés, inouï ! A Pontivy, il n'est plus possible de rouler. Sans l'outillage nécessaire pour réparer, je m'apprête
donc à renoncer quand je tombe sur un supermarché ouvert. J'y achète une pince, laquelle va heureusement me tirer d'affaire. Il est temps de reprendre la route, je n'en suis qu'à 45 km, soit
seulement au tiers de mon périple.
Le reste du trajet se passera sans grandes difficultés, si ce n'est celles dûes au relief et en particulier le passage de Mûr de Bretagne où les traces du passage du Tour de France sont encore
bien présentes sur la route. Un trajet composé uniquement avec le souci de minimiser la distance et d'éviter les portions à fort trafic, lorsque c'est possible, sans considérations
touristiques.
A 18 h, mon objectif est atteint, 136 km et 6 h de selle plus tard...
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Départ pour quelques heures de pédalage...
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...à travers la Bretagne
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