Dimanche 5 février. Temps clément sur St Nolff. Pas de pluie, encore moins de neige, un petit 5° au thermomètre. Rien ne semble devoir contrarier le déroulement de cette nouvelle édition de "l'Ecureuil". Et pourtant, la météo va jouer un mauvais tour à l'organisation. La neige et le verglas n'ont en effet pas épargné le Nord et l'Est de la région, privant ainsi la rando de près de la moitié de ses effectifs habituels. Malgré un peu plus de 400 inscrits, on était donc loin de l'affluence des grands jours ce dimanche matin. Dominique Joubert, le président de la section VTT des Ajoncs d'Or, prenait néanmoins les choses avec philosophie : "Nous aurions pu être contraints d'annuler la rando ! Au moins, le travail des bénévoles est récompensé même s'il y a moins de monde".
La même météo, sous l'effet du dégel, a également rendu les parcours beaucoup plus exigeants, recouvrant les chemins d'une couche grasse très collante et glissante. Dénivelé et boue : l'édition 2012 de l'Ecureuil s'est avérée particulièrement physique. Malgré une monte pneumatique qui me semblait bien adaptée à la situation et aux 40 km figurant au menu (notamment un Hutchinson Toro en 1.85 à l'arrière), j'ai parfois eu du mal à maîtriser le vélo : patinage, glissades, motricité précaire. Même le choix du semi-rigide pour l'occasion, gage de légèreté et de rendement, n'y a rien fait : les 30 premiers km ont été éprouvants ! Le dernier ravitaillement annonçait heureusement un relief assagi et des conditions de roulage plus faciles.
La rando de St Nolff se renouvelle chaque année, exploitant au mieux la géographie locale et la grande variété des chemins sillonnant le secteur. Une fois de plus, elle aura été fidèle à sa réputation de qualité, de convivialité et de sérieux.
A aucun moment, le balisage n'a été pris en défaut. "Stephk" en pleine action, après un franchissement bien négocié au niveau de cette intersection ↓
Trois ravitaillements ponctuaient les 40 km. Je retrouve avec plaisir Franck, alias "le Coach", sur le 3ème ↓
Pascal (Meuconvelo), converti au 29 pouces. L'aisance avec laquelle il termine cette montée semble confirmer qu'il a fait le bon choix ↓
Après le dernier ravitaillement, le parcours devenait un peu plus roulant. Ici, Moustik (Auray VTT), à l'amorce du "slalom de Kerboulard" ↓